Après la mort de la chantre gospel Osinachi pour violences conjugales, la justice nigériane a enfin rendu son verdict sur la sentence de Peter Nwachukwu, époux de la victime.
L’annonce du décès de la chantre nigériane Osinachi avait suscité assez d’indignation sur les réseaux sociaux et dans les médias. Victime de violences conjugales de la part de son époux, la justice a décidé de la punition de ce dernier.
Pour tous les coups et actes de maltraitance qu’il a fait subir à son épouse engendrant ainsi sa mort, le procureur général de la Fédération a condamné Peter Nwachukwu à une peine très lourde, celle de la peine de mort par pendaison.
En effet l’artiste nigérian Osinachi est décédée le 8 avril 2022 après une agression conjugale qui l’avait fait passer cinq jours aux urgences. Après les témoignages de ses proches, il est ressorti que son mari lui avait donné un coup dans la poitrine.
Cette dernière bastonnade qui lui a coûté la vie a permis de mettre la main sur l’époux, Peter Nwachukwu. Un mois trois semaines ont suffit pour faire la lumière sur l’assassinat de la chantre. Le gouvernement fédéral du Nigeria a déposé 23 chefs d’accusation contre Peter Nwachukwu.
Il a été inculpé en vertu des articles 104 et 379 de la loi de 2015 sur l’administration de la justice pénale par le procureur général de la Fédération. Il a été inculpé d’homicide et déclaré coupable en violation de l’article 221 du Code pénal qui est passible de la peine de mort par pendaison.
Peter Nwachukwu avait soutenu que sa femme serait plutôt morte d’un cancer de gorge mais une amie proche de la défunte avait démenti l’information. Elle a témoigné que son amie a succombé aux violences domestiques que lui infligeait son mari au quotidien.
Osinachi Nwachukwu réussissait à entrainer le peuple par ses chants pleins d’émotion. Elle avait cependant marqué le milieu du gospel chrétien par l’apparition de son chant gospel « Ekwueme ».Elle était mère quatre enfants.
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